guise [1]
nf (ghi-z')
- Manière, façon, goût, fantaisie.
Il forme une vertu comme il plaît à sa guise
. [Régnier, Satires]Le lion dans sa tête avait une entreprise : il tint conseil de guerre, envoya ses prévôts ; Fit avertir les animaux : Tous furent du dessein, chacun selon sa guise
. [La Fontaine, Fables]Le sage l'aura fait [un éléphant de pierre] par tel art et de guise Qu'on le pourra porter peut-être quatre pas
. [La Fontaine, Fables]Faisant gagner marchands de toutes guises
. [La Fontaine, Faucon.]Le lendemain notre amant se déguise, Et s'enfarine en vrai garçon meunier, Un faux menton, barbe d'étrange guise, Mieux ne pouvait se métamorphoser
. [La Fontaine, Mandrag.]Simple, jeunette et d'assez bonne guise
. [La Fontaine, Fais.]Les poëtes font à leur guise
. [Molière, L'amphytrion]En guise de, loc. adv. À la façon de, en manière de, à la place de.
Son prisonnier à son côté en guise de limier
. [Scarron, Le Roman comique]Ce serait même une fête à donner à la cour, en guise de feu d'artifice
. [Voltaire, Correspondance]À guise de, à la manière de.
Il passe le tronçon de la sienne [épée] en la main gauche, à guise d'un poignard
. [Corneille, Clitandre]
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